A cette date, l’Institut Supérieur FOPASE (IS-FOPASE) en est arrivé à la conclusion que seule, l’élaboration de programmes de formation pratiques inspirés des besoins stratégiques et opérationnelles des PME/PMI, ONG, Projets et autres industries africaines reste de nos jours l’une des principales solutions au problème de manque de compétitivité de nos jeunes diplômés sur le marché de l’emploi en général.

C’est dans ce contexte, que nous avons proposé (dans le cadre ouest africain à travers notre plan stratégique) et démarré depuis septembre 2003, des programmes de formation à forte employabilité axés essentiellement sur la gestion pragmatique des préoccupations quotidienne de nos Entreprises, Industries, ONG, Projets et Programmes de développement multisectoriel. 

En effet, nos offres de formation professionnelle post BAC, préparent nos apprenants à la libéralisation des énergies créatrices et managériales en vue de leur contribution au développement de nos sociétés.

Cette noble ambition a été mise en place grâce à la coopération que nous avons établie avec d’autres Ecoles, Instituts, Universités ou  organismes apparentés de juin 2009 à ce jour.

Ainsi, par le mécanisme des allocations d’études à titre de subventions non remboursables sur les frais annuels de formation nous contribuons chaque année à plusieurs égards au soutien de centaines de jeunes africains à fortes potentialités intellectuelles mais issus des foyers à faibles revenus.

En réalité, quelle place devrions-nous réservée aux formations technique et

professionnelle en Afrique aujourd’hui ?

De plus en plus et partout dans nos pays les entreprises et organisations qui recrutent exigent de la part des candidats à un emploi (des primo demandeurs pour la plupart), des aptitudes faisant d’eux des agents multi–fonctionnels, multi–compétences, nantis d’un cadran de valeurs humaines et de savoir-vivre en société. Les formations technique et professionnelle dans ce contexte devront rapidement s’adapter à ces nouvelles exigences de l’environnement économique et social aujourd’hui.

Alors les besoins d’Hommes, de « techniciens avertis » exprimés par les employeurs, sont souvent mal intégrés ou inexistants dans la plupart de nos curricula de formation. Les entreprises pendant ce temps continuent d’exiger et de prospecter des ressources humaines pleines de : savoir-être, savoir-vivre, savoir-faire, de vouloir-faire et de pouvoir-faire …, les plus spécifiquement convenables à leur environnement en pleine mutation de toutes natures.

Les statistiques sur les questions de l’emploi (les données qualitatives), nous enseignent  qu’il faudrait que nous (entrepreneurs du sous-secteur de l’éducation), nous redéfinissions nos cartes et référentiels de formation afin, d’accroître les potentialités et la compétitivité de nos économies.

Au vue de ce constat, nous pouvons constater sans crainte aucune que les formations technique et professionnelle restent au centre de toutes les préoccupations en Afrique aujourd’hui. A charge aux différents acteurs de la remodeler pour l’arrimer aux perpétuelles évolutions auxquelles l’interpénétration socioéconomique mondiale soumet  toutes nos entreprises, petites ou grandes, sous fond d’innovations technologiques vertigineuses.